Avec l’essor des mesures en faveur de l’environnement, l’industrie de la plasturgie est plus que jamais confrontée à des enjeux déterminants pour son avenir. Une métamorphose progressive qui passe aussi par des équipes de recherche et développement challengées, et des process visant à une combinaison de performances et de respect de l’environnement.
Mettre en place un système de lean management
Né dans les usines Toyota, le concept de lean management a pour objectif d’optimiser les performances d’une entreprise. A l’origine nommé Toyota Production System (TPS), ce dispositif s’applique plus encore aux unités de production grâce à une collaboration étroite des différents acteurs et une suppression des sources de gaspillage.
Ce que l’on voit lors des formations en lean management, c’est que c’est loin d’être un système qui est adopté du jour au lendemain. Au contraire, il s’appuie sur l’amélioration continue des processus, afin d’éliminer peu à peu les éléments inutiles de la chaîne de production.
Taiichi Ohno, créateur du TPS, a listé les 7 sources principales de gaspillage en entreprise : surproduction, excès de stocks, défauts et rebuts de fabrication, transports, traitements, déplacements et temps d’attente inutiles.
En résumé, on visera la fluidité au sein de la production tout en augmentant la qualité des produits et les performances.
Appliquer les règles QSE (Qualité Sécurité Environnement)
Pour des questions légales, il est obligatoire de savoir évaluer les risques pour la santé, la sécurité et l’environnement des sites de production.
Il ne suffit pas de connaître les risques en jeu à un instant t, mais d’être en capacité de les évaluer à chacune de leurs évolutions, provoquées en particulier par des changements de cadre réglementaire.
Si tous les salariés sont tenus de respecter les règles QSE, c’est aux responsables que revient la tâche de le vérifier. Le manager devra ainsi, préalablement, connaître parfaitement les objectifs de son secteur pour tout ce qui est Qualité, Sécurité et Environnement, pour ensuite les transmettre à ses équipes.
Valoriser le tutorat en entreprise
Contrairement à ce que l’intitulé peut laisser entendre, le tutorat au sein d’une entreprise peut s’appliquer à un salarié aussi bien qu’à un stagiaire.
Tout comme le lean management, le tutorat permet lui aussi de lisser les process en place en mettant à plat les méthodes de chacun. En effet, le tuteur est chargé d’intégrer le tutoré dans l’entreprise, tant sur le plan humain que celui de ses différentes missions.
Bien sûr, n’est pas tuteur n’importe quel salarié expérimenté ou volontaire. Au préalable, il est nécessaire de suivre une formation pour tuteur afin de connaître toutes les étapes pour intégrer correctement un tutoré.
Cela va de la présentation des rôles de chacun aux techniques de communication entre tuteur et tutoré, en passant par une introduction aux neurosciences (acquisition de nouvelles compétences) ou encore les clés pour effectuer le suivi du tutoré.